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Scénario : Joe Hill, dessinateur : Gabriel Rodriguez – Collection : Milady Graphics, Milady – Parution : 26/10/13 – 128p – Prix :19,90€ – Genre : comics, fantastique

Quatrième de couverture :

À Lovecraft, les enfants Locke n’ont jamais été aussi près des ténèbres. Tyler et Kinsey n’imaginent pas un seul instant que Lucas « Dodge » Caravaggio est revenu d’entre les morts pour s’emparer du corps de leur petit frère. Grâce à la clé Oméga, Dodge sera bientôt en mesure d’ouvrir la Porte Noire et de libérer les démons aux pouvoirs hypnotiques qui se tapissent derrière.
Depuis des siècles, le destin semble s’acharner sur la famille Locke. Mais Tyler et Kinsey détiennent eux aussi une arme redoutable : la clé du Temps.
Sauront-ils contrer leur Nemesis et renverser le cours de l’Histoire ?

J’ai dévoré le premier tome de cette série en décembre. Il m’a immédiatement convaincu de lire tous les tomes suivants et j’ai eu la chance de recevoir ce tome 5 dans le cadre du Masse Critique spécial BD de Babelio. Du coup j’ai enchaîné la lecture des tomes 2 à 5. Un grand merci à Babelio et à Milady graphics.

Mon ressenti :

Waouhhh, comment dire. Les dessins sont toujours aussi percutant! Dès la première page j’étais à nouveau immergée dans l’histoire de Locke and Key. Rodriguez arrive à faire passer toute la folie liée à la possession démoniaque en une image. Celle-ci m’a vraiment marquée aussi là voici :

Ce bras tendu invite le lecteur à entrer dans l’histoire. C’est étonnant l’effet de mouvement que produit ce dessin. C’est un de mes préférés de ce tome.

Et l’histoire me direz-vous ? Eh bien, on apprend tout, ou presque. C’est l’album des révélations, qui permet de tout comprendre. Il répond à toutes les énigmes dévoilées dans les quatre précédents tomes. Il porte bien son nom, c’est le rouage manquant, qui permet de comprendre toute la mécanique de l’histoire Une fois de plus j’ai dévoré ce tome de Locke and Key, j’ai même l’impression de l’avoir lu encore plus vite que les précédents. Le début du comics nous fait découvrir les origines des clés, puis toute l’histoire du père de Tyler et Kinsey est dévoilée. J’ai donc ouvert ce tome et je ne l’ai lâché qu’une fois dévoré.

Joe Hill est vraiment impressionnant comme écrivain. Il a tissé sa toile depuis le tome 1, en éparpillant ça et là des informations qui ne prennent tout leur sens que dans Rouages. Il n’y a aucun raté dans l’histoire.

Nous retrouvons dans ce tome les personnages principaux certes, mais le caractère de personnages secondaires est également bien développé, ainsi que les relations entre les différents protagonistes. C’est une des richesses de ce comics, rien n’est survolé. Mon personnage préféré reste tout de même Tyler, dans ce tome on voit un peu ce qu’il y a dans sa tête et cela résume bien le personnage : le bon samaritain qui lutte contre ses penchants sombres.

Au final, encore un très bon tome qui fait le lien manquant entre les tomes précédents. A ne lire que si vous avez lu les tome 1 à 4 autrement vous ne pourrez pas en appréhender toute la richesse. Des illustrations toujours aussi soignées. Seul bémol, pas d’illustrations supplémentaires à la fin comme dans les autres tomes.

 N°9