InCryptid, tome 1 : Tango endiablé de Seanan McGuire

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Auteur : Seanan McGuire –  Traduction: Delhia Albi -Edition Alter Real-   Parution :  27/09/2019  – Epub – 424 pages – Prix : 22€ papier, 5.99€ Epub– Genre :  Urban-Fantasy

Quatrième de couverture :

Cryptide : Toute créature dont l’existence n’a pas encore été prouvée par la science. Voir aussi à « Monstre ».

Cryptozoologue : Toute personne qui pense que chasser les cryptides est une bonne idée. Voir aussi à « Idiot ».

Des goules. Des fantômes. Des créatures de la nuit…. Depuis des générations, la famille Price étudie les monstres du monde entier, et s’efforce de les protéger. Verity Price, elle, a d’autres plans d’avenir en tête. Pour se plier à la tradition familiale, elle a suivi des études en cryptozoologie, mais elle préfère danser le tango plutôt que de s’intéresser aux démons. Elle décide donc de s’installer pour un an à Manhattan afin de poursuivre sa carrière de danseuse de salon professionnelle. Une vie simple, en apparence. Sauf que… Elle a des souris qui parlent, une cousine mathématicienne et télépathe, et surtout elle se retrouve confrontée à un assassin professionnel mandaté par le Covenant de St-George. Cette organisation est l’ennemie jurée de la famille Price et veut à tout prix purger la ville des créatures surnaturelles qui l’habitent. Quand une fille Price rencontre un garçon du Covenant, il faut s’attendre à des étincelles, des danses endiablées, et de nombreux dommages collatéraux. Et pour couronner le tout, des cryptides locaux disparaissent, d’étranges hommes-lézards hantent les égouts, et quelqu’un s’amuse à répandre des rumeurs à propos d’un dragon soi-disant endormi sous la ville…. Une vie simple ? Pas si sûr !

Mon avis:

De l’urban, de l’urban, de l’urban!!!!! fantasy. Il faut bien cela pour reprendre la voie des chroniques.  Ma lecture défouloir préférée. Et quoi de mieux qu’une nouvelle série pour cette reprise. Première lecture dans ce registre de l’auteure. En effet, je la connais auteure de Science Fiction sous le pseudo de Mira Grant.

Nouvelle série donc, mais quid de la nouveauté? Même si InCryptid ne va pas révolutionner le genre de l’Urban Fantasy, l’auteure nous propose un nouveau type de personnage, les cryptozoologues. Scientifiques hyper entraînés, ils apportent un peu de nouveauté dans le monde des vampires, dragons et autres bestioles divers et variées.

Nous allons suivre l’un des membres de la famille Price, Verity, dans son presque quotidien de cryptozoologue. Autant dire qu’il n’y a pas une minute de temps mort. Car entre ses recherches sur de mystérieuses disparitions de cryptides, sa rencontre avec l’un des ennemis jurés de sa famille (un membre du covenant, qui pense que cryptide rime avec éradication), Verity danse le tango. Eh oui le tango, elle ne fait pas que se battre la madame. Cela donne un mélange assez sympa.

Le rythme est endiablé (non je ne fais pas un jeu de mot moisi avec le titre), il y a de l’humour (j’aime beaucoup les introductions de chapitres avec des citations assez surprenantes parfois), de la romance (un petit peu trop pour moi peut-être), de la baston (youpi), une héroïne au caractère bien trempé. Bref, un très bon mélange pour passer un bon moment. Le moins, une histoire assez classique au final. Un « méchant » du covenant caricatural et une romance un peu trop marquée et caricaturale à mon goût.  Mais l’action, l’humour, l’héroïne, les souris cryptides, font qu’on passe un très bon moment.

 

En clair, mes horaires nocturnes actuels me donnaient l’impression d’être tout le temps à côté de la plaque. Tout cela faisait partie de l’héritage génétique familial standard, avec les souris cryptides et la querelle de sang qui s’étendait sur plusieurs générations. Fille Price version douze, mais très douée en salsa. Je faisais 1 m 60, j’avais les yeux bleus, les cheveux blonds blancs et un sourire de pom-pom girl – juste une fille ordinaire, en supposant qu’elle connaisse dix-sept façons de tuer un homme. Ce qui impliquait d’habiter un quartier assez intéressant que la plupart des gens n’avaient pas vraiment envie de visiter.

Dix-sept façons de tuer un homme, c’est une moyenne, en fait. Je ne connaissais que six façons de tuer un homme en sortant de la douche, et je n’étais pas la plus douée. Antimony en maîtrisait vingt-six, du moins c’était le cas la dernière fois que j’avais vérifié.

 

D’autres avis chez: Mutinelle, Un brin de lecture et d’autres à retrouver sur la page facebook de Between Dreams and Reality qui organise ce blogtour.