Saga, tome 1 de Brian K. Vaughan & Fiona Staples

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Scénario : Brian K. Vaughan, Illustration : Fiona Staples – Edition : Urban Comics (Indies) – Parution : 14/03/2013 – 168 pages – Prix : 15 €- Genre : SF, comics

Quatrième de couverture :

Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.

 

J’ai craqué l’année dernière sur la couverture de ce comics. Priceminister m’a donné l’occasion de la découvrir suite au Festival d’angoulême. Il propose aux blogueur d’élire leur lauréat parmi les sélectionnés pour le Festival.

 

Mon ressenti :

Comme c’est le dessin qui m’a interpellé, je vais commencer par en parler. Je ressors un peu mitigée de la lecture de ce comics. J’aime beaucoup les dessins des personnages, ils les rendent très vivant et arrivent à faire passer beaucoup d’émotion. Le dessin sert aussi très bien des personnages qui donnent la chair de poule, comme cette mercenaire mi-femme mi-araignée… yerk. Par contre je n’ai pas du tout aimé les fonds, les paysages, qui m’ont fait penser à certains manga où la toile de fonds est reléguée au second plan. Comme l’image est très importante dans les comics, cela a un peu altéré ma lecture.
L’idée de départ est assez classique, les deux héros sont des sortes de Roméo et Juliette extra terrestres, avec un bébé en plus. Ce qui n’est pas aux goût de tout le monde. Ils sont donc pourchassés. Voilà pour l’histoire principale. A celle-ci s’ajoutent des histoires parallèles, dont celle d’un mercenaire qui veut libérer une enfant esclave sexuelle sur la planète du sexe, où encore celle d’un prince robot qui veut rentrer chez lui pour voir sa femme enceinte. Cela donne un joyeux méli mélo, dont je n’ai pas toujours trouvé la cohérence. Le comportement des jeunes parents vis à vis de leur bébé est également étonnant. Ils veulent le protéger, mais donne un peu l’impression de transporter un paquet comme un autre….

Au final un dessin qui m’a plus en partie et une histoire qui me plaisait mais qui ne m’a pas totalement convaincue. Mi figue mi raisin.

D’autres avis chez : Jae-Lou

n°16

Fenêtres sur rue de Pascal Rabaté

 

  Noctambule – Parution : 21/08/2013 –  

 

J’ai entendu plusieurs fois parler de cette drôle de BD, aussi je remercie Libfly et les éditions Soleil qui m’ont permis de découvrir cet ovni dans le cadre du festival d’angoulême 2014.

 

Mon ressenti :

Cette BD n’est pas comme les autres. Il n’y a pas de texte (hormis l’introduction), uniquement des dessins. Il y a deux côtés de lecture. Bref, une BD qui change.

En fait, une fois qu’on l’a entre les mains, c’est un petit théâtre portatif que l’on possède, il y a le rideau rouge, le décor (les façades de 4 maisons) et les personnages (et même le public en couverture). J’ai commencé par retourner dans tous les sens cet objet littéraire non identifié. Il y a un côté matinées et un côté soirée, libre à chacun de décider comment il souhaite faire sa lecture. Pour ma part j’ai décidé d’alterner matinée et soirée afin de suivre toute l’histoire.

Cette histoire n’est pas sans rappeler 

Je remplis ma bibliothèque : avril 2013

 

Serais-je devenue sage en avril ?

J’essaye, peu d’achat, mais des achats de poids.

 

 

 

 

Les livres :

En partenariat avec Livraddict : Les terres de cristal, tome 3 du Puits des mémoires de Gabriel Katz.

Le trône de fer, intégrale 1 (A game of throne) de George R.R. Martin. Je voudrais regarder la série mais je préfère lire les livres avant, il était temps que je m’y mette.

 

 

 BD et manga :

A l’occasion du festival BD des Pyrénées :

Eco, tome 1 de Guillaume Bianco et Jérémie almanza : cela faisait longtemps que la couverture me faisait de l’œil. L’occasion de le faire dédicacé était la bonne.

Dans la forêt de Lionel Richerand : c’est l’exposition sur ses carnets de dessins qui m’a convaincue de l’acheter, surtout pour le guide de cryptozoologie.

Pluto 2 de Naoki Urasawa : j’ai adoré le tome 1 et comme j’avais été raisonnable, je pouvais bien m’acheter un manga.

 

 

Et le craquage Beau livre  : Pinxit de Mark Ryden.

Mark Ryden c’est du pop surréalisme, j’adore j’adore.

Festival BD Pyrénées : ma visite du 20 avril 2012

 

Un programme alléchant, une météo clémente et un site avec vue sur les Pyrénées, c’était parti!

 

 

 

 

 

 

Le festival proposait de nombreuses activités, je ne parlerais bien entendu que de mon expérience. Vous pouvez retrouver toutes les informations ici : http://www.festivalbdpyrenees.fr/

Arrivée à 11h00, j’ai tout d’abord fait un repérage des lieux (expos, librairie, zone de dédicaces, alimentation – oui c’est important ça!-…). J’ai choisi les BD que je n’avais pas encore et que je souhaitais faire dédicacer à la librairie, tout en faisant un petit tour sur les différents stand présents (affiches, manga, BD d’occasions…).

Puis appréhendant de longues files d’attente de fans enragés devant les auteurs que je souhaitais voir je suis aller faire le pied de grue (élément très important pour avoir des dédicaces). Au final, peu de fan et pas d’auteur…. difficile d’atteindre Billere, ça prend un peu de temps. Midi passé et enfin les voilà! J’ai bien fait d’attendre. Jérémie Almanza est très sympathique et la discussion a démarré sur des sujets sans aucun rapport avec la BD.

Jérémie Almanza me dédicaçant Eco

Lilidoll me dédicaçant Milky.

Lilidoll est super sympa. J’adore ses dessin, mais il faudra que j’attende un peu pour voir sa prochaine oeuvre pour adulte, mais ça promet! (On peut voir à sa droite Minhindou Maya, une autre auteur de chez Métamorphose). J’ai adoré ce moment de dédicace, c’est l’occasion certes d’avoir un très beau souvenir, mais également de voir le dessinateur travailler et d’échanger.

Mon objectif prioritaire étant atteint je suis partie vers la Médiathèque, pour assister à la projection du reportage « Sous les bulles » de Maiana Bidegain , qui était suivi d’un débat. Sur le chemin, il y avait une exposition sur Zizi chauve souris  de Trondheim et Bianco.

(La vue était belle mais ça fait un sacré contre- jours pour la photo…) Ce documentaire sur les dessous de la bande dessiné, la surproduction et les difficultés pour en vivre, était très intéressant, mais apparemment un brin déprimant pour les auteurs. Participaient au débat : un éditeur français de Comics (je n’ai pas retenu le nom et je n’arrive pas à  le retrouver), Yve Jouffray scénariste et membre du syndicat des auteurs, Marko dessinateur (notamment des Godillots), Joël Callède scénariste, qui a participé à l’écriture du documentaire (et également conjoint de Maiana Bidegain), Maiana Bidegain la réalisatrice et l’animateur (dont le nom m’a échappé également).

Je serais bien restée pour la présentation de la Revue Dessinée, mais les expositions m’attendaient. Une première sur la création des comics :

Très bien faite, elle expliquait toutes les étapes de la création des Comics et elle présentait les différents éléments de la chaîne de création.

La seconde exposition intitulée « Bestiaires imaginaires » présentaient des dessins de Guillaume Bianco et des carnets de dessin de Lionel Richerand. Il a rempli ces carnets durant plusieurs années, y stockant toutes ses idées. On peut y trouver une partie dans  « Dans la forêt ». Des kakemonos  présentaient le tout. Autant dire que Lonel Richerand a encore beaucoup de matière pour de nombreuses productions…

Quand on parle du loup, me revoilà au stand des dédicaces avec un auteur qui a beaucoup d’humour !

Petit tour à la Maison des associations pour admirer l’exposition sur les godillots de Marko et Olier. La scénographie était très bien faite, avec des objets de la guerre 14-18.

J’ai poursuivi mon chemin pour voir l’exposition Billy Brouillard de Guillaume Bianco (ne dites pas encore lui, c’était le Président du Festival).

C’était une expo-jeu, pour les enfants? Je n’accroche pas totalement avec le dessin de Guillaume Bianco mais j’avoue que la planche avec le chat m’a bien fait rigoler…

La dernière expo était sur la Famille Passiflore  de Jouannigot. Dessin pour les enfant avec un air de Beatrix Potter ? Je n’ai pas trop accroché mais j’ai bien aimé les petits cochons.

Avant de partir je n’ai pas résisté et je suis aller faire dédicacer une autre BD

Le concert dessiné me tentait bien, mais à 18h00 j’étais crevée, il restait la route du retour. L’année prochaine peut-être ?

Aâma T2 la multitude invisible de Frederik Peeters.

L’histoire :

Ce second  tome est la continuité du tome 1, vous ne pourrez donc pas faire l’économie de la lecture du premier tome avant d’attaquer celui-ci. Ceci dit ça serait vraiment bête de s’en priver. Nous retrouvons donc Verloc qui s’est réveillé amnésique sur une lointaine planète quasiment déserte, avec pour seule compagnie, Churchill, un robot à forme de singe. Il retrace ses jours passés en lisant son journal intime. On apprend qu’il est arrivé sur cette planète avec son frère (qui souhaite profiter du voyage pour sortir son frère aîné Verloc de ses ennuis), en l’accompagnant dans une des missions de celui-ci : récupérer une mystérieuse « soupe » nommée Aâma.

Mon ressenti :

En quelques mots, en quelques images, Peeters nous plonge dans son univers. Le héros chemine en tentant de rejoindre la seule colonie de la planète et le lecteur chemine le long du passé de Verloc au fur et à mesure de la lecture de son carnet de voyage. Sorte de feet-movie avec une toile de fond de SF. L’intrigue m’a tenu en haleine et je suis restée sur ma faim en demandant « la suite! » à la fin.

La recette? Un scénario très bien construit, qui n’est jamais bancale. L’usage du flashback est très bien maîtrisé et permet au lecteur de découvrir la trame de fond de cette histoire et l’état de la société . J’ai même eu l’impression dans un premier temps, que le texte portait le dessin .

En effet, je ne suis pas complètement convaincue par le dessin de Peeters, principalement par les visages. Ils sont très expressifs et transmettent très bien les émotions des personnages, mais il y a un je ne sais quoi qui me gêne, un trait un peu lourd peut-être. Par contre j’aime beaucoup les paysages et les couleurs, il nous plonge dans cet ailleurs de la galaxie. Un effet petite madeleine aussi, ils m’ont rappelé les couleurs des bandes dessinés des années 80, comme dans Le vagabond des limbes ou Philémon.

Les personnages de Aâma ont tous leur propre caractère et dépeignent les différentes façons de vivre, d’appréhender les progrès scientifiques. A travers eux Peeters nous entraîne dans une réflexion sur la société, sur le libre arbitre. Le lecteur peut aussi juste prendre plaisir à découvrir Churchill, singe à l’extérieur, mais robot super héros à l’intérieur.

En conclusion, Aâma est une bande dessiné avec plusieurs niveaux de lecture. Pour ma part je me suis laissée portée par l’aventure et je suis curieuse de connaître la fin de l’histoire. La réflexion sous-jacente sur l’humanité, le dessin orignal, les couleurs riches et bien sûr le scénario bien ficelé… j’ai compris sans soucis pourquoi Aâma a gagné le prix de la série lors du dernier festival d’Angoulême. Pour cette lecture ma note est de 16/20.

Mercci à Priceminister de m’avoir fait découvrir cette série, grâce à l’action Le BD fait son festival, toutes les informations en cliquant sur la bannière ci-dessous et bientôt le palmarès des lecteurs de Priceminister.