[BLOG TOUR] Bureau fédéral de la magie, tome 1 : Une furie en ville de Annabel Chase

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Auteur : Annabel Chase  – Traductrice : Delhia Alby  – Editions : Alter Real – Parution : 29/01/2021 –  240 pages – Prix : 5.99€  (Ebook)– Genre :  Urban Fantasy

Quatrième de couverture :

Une famille exaspérante mais aimante ? Check. Une petite ville pittoresque et un chef de police sexy ? Check. Un chien des Enfers abandonné, un chat noir au sale caractère, et un python de compagnie qui se prend pour un chiot ? Triple check. Mon histoire vous rappelle un conte de fée un peu cul cul la praline ? Raté ! Il y a un léger détail… Je suis maléfique. Ma nature et mon éducation devraient faire de moi quelqu’un de mauvais, mais je lutte contre cette facette de ma personnalité de toutes mes forces. Tout ce que je désire, c’est vivre une vie normale. J’ai même rejoint le FBI et non le Bureau Fédéral de la Magie, comme j’aurais dû le faire. Mais mes pouvoirs en ont décidé autrement, et l’Agence m’a renvoyée dans ma ville natale pour combattre les crimes magiques. Me voilà de retour à Chipping Cheddar, au milieu de ma famille – maléfique, bien entendu -, un nouveau job sur les bras, et les casseroles de mon passé derrière moi. Oh, j’ai oublié, en plus, il y a un cadavre. Et il ne s’agit pas d’un accident. Donc, bienvenue dans mon monde !

Mon avis :

Pour apporter un peu de peps et de gaité à une actualité pas toujours très drôle, je participe au blog tour organisé par Between Dreams and Reality avec les Editions Alter Real. L’occasion de découvrir et de vous faire découvrir une autrice que je ne connaissais pas, Annabel Chase. Je l’ai classé en Urban Fantasy, mais c’est plus précisément du « cozy paranormal ». Moui c’est à dire (ça c’est ma petite voix intérieur)? En gros c’est léger, ça se lit facilement et il y a du paranormal. Parfait pour se détendre.

Alors contrat rempli?

Ca commence à toute vitesse, une poursuite de vampire et voilà les talents de furie d’Eden découvert. Pas le choix, elle doit quitter son poste au FBI pour rejoindre le FBM (avec un M comme magique) dans sa ville natale. Alors le retour dans la ville natale, ça fait penser tout de suite au téléfilm de noël… oui mais non. Elle va bien croiser un ancien amour de lycée, mais là pas de retour en arrière.  Je vous rasure, il y aura quand même un beau gosse dans l’histoire, ça ne fait pas de mal.

Ce qu’il y a de vraiment bien dans cette ville (mise à part une série de meurtres et par conséquent une enquête à mener et j’aime bien les enquêtes), c’est qu’il y a la famille d’Eden. Et c’est le principale intérêt de ce livre. Entre une grand-mère sadique, une mère sorcière, une nièce qui a un énorme serpent et qui a l’air tenté de torturer des animaux… on ne s’ennuie pas. Le tout parsemé d’une bonne dose d’humour.

Seul bémol, ce livre se lit un peu trop vite justement. Les personnages sont bien développés, mais l’histoire aurait pu l’être un peu plus. L’enquête est un peu trop rapide à mon goût.

En tout cas, la promesse d’un bon moment a été respecté et le fun était là.

— Cette voiture est maudite ? demanda grand-mère.
Je la regardai dans le rétroviseur.
— Non, pourquoi ?
— Donc, pourquoi elle ne dépasse pas les soixante-cinq kilomètres heure ?
— Parce que je suis dans une zone limitée à quarante, répliquai-je.
— Et alors ? Tu es un agent fédéral. Tu as une dérogation.
— Il y a des familles qui sont en train de se promener, protestai-je.
— Dix points pour ce gosse avec le gilet, gloussa-t-elle. Aucun parent sain d’esprit ne devrait habiller un enfant avec un gilet pareil.
(…)
Je m’engageai dans le parking de la résidence pour seniors.
— On est arrivées, annonçai-je, heureuse de changer de sujet.
— Prends la place pour handicapés, m’intima-t-elle.
— Non, je n’ai pas d’autocollant.
— Je suis ton autocollant.
— Grand-mère, tu n’es pas handicapée.
— Bien, alors sors un de tes clubs de golf du coffre.
— Je n’ai pas de clubs de golf.
Je marquai une pause, quelque chose me titillait.
— Pourquoi tu as besoin d’un club de golf ?
— Ça t’aidera à résoudre le problème du handicap.
— Je ne vais pas t’exploser les genoux avec un club, répliquai-je, exaspérée.
— Ce n’était pas à moi que je pensais…
Argh.