Fondation (le cycle de Fondation 1) de Isaac Asimov

 

Quatrième de couverture :

En ce début de treizième millénaire, l’Empire n’a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C’est dans sa capitale, Trantor, que l’éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l’avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l’effondrement de l’Empire d’ici trois siècles, suivi d’une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs…

 

Je n’ai jamais lu de livre de Isaac Asimov (pas taper, nan pas taper!), alors quitte à se lancer j’ai choisi le cycle de Fondation. Il était temps aussi de faire avancer ma participation au challenges SFFF (c’est quoi ça? C’est expliqué dans une page antérieure, allez on cherche!).

 

L’histoire : Difficile à résumer car il y a en fait 5 mini histoires qui concernent toute Fondation. En bref, un chercher (Hari Seldon) prévoie la chute de l’empire. Afin que l’humanité se relève plus vite du chaos qui s’en suivra, il crée le projet Fondation. Cette colonie à la périphérie de l’empire doit rassembler le plus de connaissance. On assiste alors à ses débuts, quand elle amasse des connaissances, puis à son développement grâce à la religion et enfin on finit le livre sur son renforcement grâce au marchand.

 

Mon humble avis :

Les première pages m’ont tout de suite plongée dans l’ambiance : la Science Fiction. avec un grand S et un grand F. Il est question de planète-ville, de vaisseaux spatiaux, de galaxie… Bref : on sait où on est. La suite de l’histoire est un perturbante. En effet, contrairement à d’autres livres, on ne suit pas l’histoire d’un ou de plusieurs héros. Toutes les cents pages (à peu près), l’histoire avance d’un bon de 30, 50 voir cent ans. En fait c’est l’histoire de fondation que l’on suit. Une fois que l’on a compris cela, on est un peu moins perdu (mais ça fait quand même un peu bizarre).

Le livre est facile à lire et très fluide. J’ai beaucoup aimé les extraits d’Encyclopédia Galactica, qui parsèment l’histoire et nous y replongent au cas ou notre esprit se serait égaré ailleurs et qui font un peu le lien entre les différentes époques.

Difficile de s’attarder en particulier sur l’un des personnages. On ne les côtoie que peu de temps. A part Hari Seldon, qui, par ses prévisions, vient participer à l’histoire régulièrement. Drôle de personnage que ce scientifique qui manipule les masses afin de changer le destin de l’univers…

Aucune époque ne m’a plus plu ou plus déplu, elles apportent toutes leur grain de sel dans le développement de Fondation.

Concrètement,

je n’ai pas vraiment d’avis sur ce livre. Je suis plutôt dans l’expectative, dans l’attente. C’est le début du cycle, je pense donc qu’il fait partie d’un tout et que sans ce tout il est un peu cours. Il y a un côté anthropologique très intéressant (peut-être un peu schématique) sur le développement des civilisations : d’abord les croyances, puis le développement de l’activité marchande…. Il ne reste plus qu’à lire la suite du cycle pour voir ce qu’il en est !

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee

Quatrième de couverture : Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche.
Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d’autres pays.
C’est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise – les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.
Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde entier.

 

J’avais entendu parler de ce livre et pensais à le lire quand  Bamby slaughter sur Livraddict a proposé d’en faire une lecture commune. J’ai dit bingo! Car cela m’intéresse également d’avoir le ressenti d’autres lecteurs, ce livre étant incontournable aux États-Unis.

En quelques mots l’histoire :

L’histoire se passe dans les années 30 dans une Amérique sudiste. Elle est racontée par Jean-Louise alias Scout. Adulte elle raconte une partie de ses souvenirs d’enfance. La première partie parle d’activités d’enfants qui s’inventent des histoires, ont peur du voisin Boo radley qui ne sort jamais de sa maison. Dans la deuxième partie le père de scout est commis d’office pour défendre un « noir » accusé du viol d’une « blanche ».

Mon ressenti :

Le début du livre nous plonge dans une histoire d’enfant, d’enfance, ce qui m’a plus car a fait écho à mes propres souvenirs d’enfance « cap, pas cap… ».  Par la suite le récit est axé sur la découverte d’un monde injuste,  sur la dénonciation de l’idiotie de certains comportements humains.  Le récit devient plus profond. Il a donc continué à me plaire mais pour d’autres raisons.

La lecture est très agréable.  Les descriptions faites par l’auteur nous plongent immédiatement dans l’ambiance de ce vieux sud, endormis sur ses valeurs. Bien que ce soit l’histoire d’un enfant, étant conté par un adulte, le vocabulaire est plus riche que celui d’une enfant de 6 à 9 ans. C’est le choix d’un enfant comme narrateur, qui permet si bien au récit de fonctionner. En effet, c’est plus facile de faire dire à un enfant « c’est trop injuste » (ou alors il faut un poussin noir avec une coquille d’oeuf sur la tête) et de pointer l’absurdité, l’incohérence des comportements humains. Ce point de vue de la narration est un véritable point fort de ce livre.

Les personnages ont des caractères très riches. J’ai adoré Scout, garçon manqué et très intelligente. Ses faiblesses (croire comme les autres que ce n’est pas bien d’être ami des « nègres ») sont vite gommées par sa capacité à rebondir et a changé d’opinion. J’ai aussi bien aimé son père, personnage mystérieux, droit, un peu perdu pour s’occuper de ses enfants certes mais qui leur transmet des valeurs d’égalité, d’intégrité. La tante de Scout, qui m’a tout d’abord déplu, digne représentantes du conformisme du Sud des Etats-Unis, a su me conquérir quand on s’aperçoit qu’elle n’adhère pas forcément aux idées bien pensante de la communauté féminine de Maycombe, mais qu’elle serre les dents pour protéger sa famille. Je ne développerais pas sur ceux qui m’insupportent comme Ewell : digne représentant de la bêtise et de la méchanceté humaine. Enfin l’institutrice de Scout m’a passablement énervée quand elle lui demande de désapprendre ce qu’elle a appris. Personnage à côté de la plaque, qui vit dans le monde des Bisounours.

Le livre entier m’a plu mais quelque passage encore plus. J’ai beaucoup aimé les découvertes que faisaient les enfants en ramassant de petits objets laissés par « Boo » Radley dans l’arbre. On y voit une tentative de communication entre deux mondes. La venue des enfants chez Calpurina (la bonne noire) était très intéressante. On comprend bien que, bien qu’elle soit leur bonne, tous les jours à la maison, ils ne sont pas du même monde ; de plus on peut constater que les préjugés ont cours quelque soit la couleur de peau.
Le comportement des habitants lors du procès ainsi que le verdict m’ont attristée. Mais je m’y attendais, malheureusement. Comment un homme noir aurait-il pu gagner un procès dans les années 30, alors qu’aujourd’hui il y a toujours plus de « noirs », que de « blancs » dans les couloirs de la mort aux USA? Enfin j’ai trouvé la fin très poétique quand Scout compare leur voisin Boo Radley à un oiseau moqueur.

En bref : une lecture réjouissante! Pendant la première partie du livre on peut s’évader dans le monde de l’enfance avec ses récits merveilleux, ses petits défis un brin stupides (aller toucher la porte de Boo Radley…). Mais ce n’est qu’une infime partie de la richesse de ce livre qui met en exergue la stupidité des hommes avec leurs fausses valeurs, leurs préjugés, leur méchanceté et la richesse de certains avec leur gentillesse, leur justesse.
Une belle histoire malgré un sujet grave.

 

Cette lecture a été partagée avec : Bambi_slaughterBouquinette , Flugali, A-little-bit-dramaticEmmaDorian, LesYeuxPlusGrosQueLeTemps, Natali, NefertariPiploMack.

 

Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus d’Eric-Emmanuel Schmitt

Quatrième de couverture :

Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ? L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.

Année de parution originale : 2012

 

J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge de Calypso : Un mot des titres. Il m’attendait bien sagement sur une étagère et c’est le mot enfant qui a été choisi pour cette nouvelle édition.

Eric-Emmanuel Schmitt nous propose toujours des rencontres improbables, ici c’est un occidental, négociateur de contrat qui va rencontrer Mme Ming, madame pipi d’un grand hôtel. Elle lui parlera de ses dix enfants dans un pays où le contrôle des natalités limite le nombre d’enfant à un.

 

C’est un conte très agréable qui est proposé au lecteur. L’écriture est douce et nous transporte dans un petit nid douillet, d’où l’on peut découvrir l’histoire. Celle-ci est bien plus profonde que l’invention de dix enfants. L’occident et l’orient se retrouve confronter dans leur culture. Le narrateur occidental, peut mener sa vie comme il le souhaite, mais est-il satisfait ? Mme Ming dans un Etat quasi totalitaire s’est inventé un monde meilleur peuplé d’enfants plus intéressants les uns que les autres. La magie opère et une fois de plus toute  l’histoire coule de source. Même le petit happy end de la fin n’est pas de trop et colle à l’histoire. C’est là une partie du génie d’Eric-Emmanuel Schmitt.

Le personnage qui m’a le plus séduit est sans doute la fille de Madame Ming. Elle a aidé sa mère à créer ses frères et sœurs et quand le besoin s’en est fait sentir elle leur a donné vie. Elle pourrait être jalouse de l’amour que sa mère donne à ses frères et sœurs imaginaires, mais non. Elle comprend et c’est beau.

C’est un texte plein d’émotion. Pas du tout moralisateur, mais s’il nous donne quelques clés pour une vie plus paisible. « La vérité m’a toujours fait regretté l’incertitude » nous dit madame Ling. Une belle leçon pour nous occidentaux qui prônons a vérité par-dessus tout. Un souhait ? J’aimerais lire la même histoire mais raconté par Madame Ming.

 

Vampire Academy, tome 2 : Morsure de glace de Richelle Mead

Quatrième de couverture :

Quand l’ennemi est à votre porte, les fêtes de Noël deviennent mortelles…Les vacances de fin d’année ont débuté à Saint-Vladimir, mais Rose n’a pas la tête à s’amuser. Une attaque strigoï a mis l’école en alerte rouge et des gardiens viennent renforcer la sécurité. Les élèves sont envoyés dans un chalet à la montagne pour les éloigner du danger

Or la menace se rapproche… et Rose doit faire preuve, une fois de plus, d’un courage hors du commun. Mais l’héroïsme a un prix.

Année de parution française : 2010

Année de parution originale : 2008

Titre VO : Vampire Academy, book 2 : Frostbite

 

J’ai découvert cette saga à l’occasion d’une lecture commune, mais également par le mini challenge bit-li. Le tout organisé comme d’habitude sur Livraddict. Cette première lecture m’avait beaucoup plus je me suis donc inscrite pour la seconde lecture commune toujours organisée par Joanskingdom.

La lecture fût aussi rapide que la première.

On retrouve Rose et son sale caractère, ainsi que Dimitri son mentor (dont elle est amoureuse) et bien sûr Lissa sa meilleure amie – qui a moins de soucis avec ses pouvoirs depuis qu’elle est sous antidépresseurs – et son amoureux Christophe. Contrairement à la lecture du tome 1, je termine celle-ci nettement moins enthousiaste. Il n’ya plus l’effet de nouveauté qu’il y avait eu avec cette façon de voir les vampires (Moroï, Strigoï). Le contenu de l’histoire, est je trouve, majoritairement constitué d’histoires d’adolescentes, auxquelles le fantastique n’apporte rien, il pourrait être aussi bien absent. Le point positif est la présentation de la mère de rose. Mais ici encore, on fait plutôt face à un conflit mère-fille, même s’il est agrémenté par une belle bagarre entre elles-deux. De la « baston » il y en a aussi ; Je crois d’ailleurs que j’ai préféré les pages 293 à 301, où Rose combat deux Strigoï et où elle doit ensuite affronter la perte d’un ami. Ces pages étaient emplies d’émotion et très prenantes. Mais bon il y avait quand même 316 pages…

La lecture s’est avérée distrayante.

Comme j’avais le tome 3 dans ma PAL je l’ai lu en suivant, n’étant plus motivée pour en faire une chronique.

 

Les participants : JoanskingdomLilichatCandyshybea285, Arcaalea, Vepugtweety805, Salsera15, Céline031, Kirkou3000, Dreiss, Elenah,  Arcaalea

la marque du fleuve de Patricia Briggs (Mercy Thomson tome 6)

Quatrième de couverture :

Avec toutes leurs responsabilités, Mercy et Adam n’ont pas une minute à eux. Alors quand ils parviennent enfin à prendre quelques jours de vacances dans ce charmant camping au bord de la Columbia, ils n’ont qu’une idée en tête : être au calme et ensemble.

Mais le repos est de courte durée pour les amoureux, car une menace rôde dans les eaux troubles du fleuve et Mercy est la seule à pouvoir la contrer.
Une mission qui pourrait bien jeter une lumière nouvelle sur les origines de la jeune femme…

 

Ce sixième opus de la saga de Mercy Thomson, va me donner l’occasion de parler d’une série de bit-Lit que j’adore (une de mes préférées d’ailleurs).

En bref : On retrouve notre héroïne Mercy, qui peut se changer en coyote et son amoureux Adam, chef d’une meute de loup Garou (ils ont mis les cinq précédents tome à se mettre ensemble). Contrairement à certains des opus précédents, il y a peu d’interaction avec les vampires et peu, au départ, avec les faes. Cette fois-ci Mercy va être confrontée à son héritage, découvrir ses origines et son père.

Bien entendu il y a une intrigue avec un mystère à résoudre et une bestiole à dézinguer, comme un peu dans tous les tomes. Patricia Briggs nous présente à chaque fois de nouvelles créatures. Celles-ci sont toujours bien intégrées dans l’histoire et dans le monde de Mercy. Leur existence semble plausible, même si elles sont acadabrantesques (diraient les guignols).  Ce qui m’a vraiment plus c’est que l’histoire soit centrée sur Mercy et ses origines indiennes (Amérique du nord). Mercy est notre héroïne depuis le premier tome et au final, à part son enfance et adolescence, on ne connaît pas grand-chose d’elle et des porteurs de peaux. Aux intrigues classiques de bit-lit se mêlent des légendes indiennes. Cela change carrément, cela peut plaire ou pas. Pour ma part j’ai adoré!

D’une manière générale pourquoi j’adore cette série? Cela concerne ce livre mais également les précédents. L’héroïne est attachante et a du caractère. J’aime beaucoup toutes les anecdotes liées à son travail de mécanicienne. Les vampires ne sont pas de gentils beaux gosses mais des êtres mortellement dangereux (c’est plus logiques je trouve). Les faces s’avèrent également mortellement trompeurs et les fréquenter n’est pas sans risque. De plus la relation d’une coyote avec des loups garous apporte pleins d’anecdotes sympas. Dans chaque livre il y a un mystère à résoudre, ce n’est pas banalement une suite du premier. Il y a du vrai contenu et pas des centaines de page sur la joie des relations charnelles entre adultes consentant. Ce n’est pas mièvre pour deux sous.

J’adore!