Livra’deux pour palAddict : 8ème participation

 

Un petit rappel sur le : Mais keskecé?

En binôme, chacun choisi dans la PAL de l’autre, trois livres :
* Qu’il a lu et aimerait faire découvrir à son partenaire
* Dont il aimerait avoir l’avis d’un ami
* Des titres qui vous interpellent pour leur résumé… 
Sur ces trois livres, vous en choisissez un et dans un délai imparti, vous devez le lire et en faire un avis.

Et : où on s’incrit ?

Sur livraddict, .

Et on a jusque quand pour publier son avis ?

Jusqu’au 31 juillet.

 

Je suis pour la seconde fois en binôme avec Mypianocanta

Voici sa proposition :

Kushiel 1, La marque de Jacqueline Carey – « parce que coup de cœur de ce début d’année » 959 p

Martyrs d’Olivier Peru « (là tu sais pourquoi 😀 ) »  My organise une lecture commune en ce mois de mai 694p

Chronique des Dieux 1 de James Clemens – « parce que j’ai beaucoup aimé Les Bannis et les Proscrits et que j’aimerais avoir un avis sur cette série-là. » 566 p

On peut dire qu’il y a de quoi lire…. ayant un programme de lecture en mai déjà bien chargé, je ne commencerais pas avant juin. Exit donc la lecture commune sur Martyrs. Je vais me laisser un peu de temps pour décider. Rendez-vous le 31 juillet pour ma chronique (oui j’ai tendance à les faire à la date limite).

J’ai proposé les livres suivant à Mypianocanta :

La Fille-Sortilège de Marie Pavlenko : parce que je viens de le lire et que c’est une lecture réjouissante

Sianim, tome 4 : L’empreinte du démon de Patricia Briggs : car je l’ai aussi dans ma pal et puis c’est Patricia Briggs!

La Horde du Contrevent de Alain Damasio : je l’ai lu en début d’année, une écriture unique. Une lecture plus conséquente que les deux précédentes.

Pour le choix de My c’est par ici.

 

Au final, My a lu La horde du contrevent, sa chroniqu : http://terraromantica.canalblog.com/archives/2014/07/20/30232418.html

Et j’ai lu Martyr : http://www.leslecturesdemariejuliet.fr/martyrs-tome-1-de-olivier-peru/

En avril 2014 j’ai lu

Saga, tome 2 de Brian K. Vaughan & Fiona Staples : après un tome 1 qui m’avait plu, mais sans plus, j’ai lu avec grand plaisir ce tome 2. Moins de digression, plus d’actions. Être déjà habituée aux dessins doit également aider. 17

Le sang des 7 Rois, tome 3 de Régis Goddyn : suite incontournable de cette saga de fantasy française. Chronique à venir et achat du tome 4 en juin. 17

Ce que cache ton nom de Clara Sanchez 16

Divergent, tome 1  de Veronica Roth : après avoir vu le film, j’ai voulu lire le livre sur lequel il était basé. Difficile d’avoir un avis tranché quand on mélange lecture et visionnage. J’ai trouvé le film plus riche, avec un environnement beaucoup plus développé que dans le livre. J’avais parfois l’impression qu’il manquait des portions du livre tant l’histoire était synthétique.16

Divergent, tome 2 : Insurgés  de Veronica Roth : j’ai enchaîné par la lecture du tome 2 de cette dystopie car je brûlais de savoir ce que devenaient les héros. Ce tome m’a semblé mieux construit. Une lecture plaisante et entraînante (mais pas suffisamment pour enchaîner sur le tome 3).17

Le prestige de Christopher Priest : lu dans le cadre d’une lecture commune sur le Cercle d’Atuan. Je me suis régalée! Alors il faudra attendre ma chronique pour en savoir plus. En attendant, je vous conseille fortement ce récit fantastique.18

Dans le jardin de la bête de Erik Larson . Je ne suis pas trop d’accord avec le classement de ce livre en thriller. Il est romancé, mais basé sur des mémoires, des correspondances, des articles, des photos et raconte la vie de l’ambassadeur américain Dodd à Berlin de 1933 à 1938. Il dépeint la montée du nazisme en Allemagne dans une indifférence quasi générale. C’est donc un roman historique.16

« Je n’ai jamais retrouvé d’amis aussi délicieux qu’en Allemagne, écrivit-elle. Quand j’y repense, c’est comme regarder quelqu’un qu’on adore devenir fou sous vos yeux… et commettre des actes horribles. »

La Fille-Sortilège de Marie Pavlenko 18

Le prestige de Christopher Priest

 

ID :

Auteur : Christopher Priest – Edition : Gallimard collection Folio Science-Fiction – Parution : 09/112006 – 496 pages – Prix : 9,40 € – Genre : fantastique

Quatrième de couverture :

Dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle, où les numéros de magicien et le spiritisme attirent les foules, deux prestidigitateurs, Alfred Borden et Rupert Angier, se rendent célèbres grâce à l’audace de leurs tours. Cette notoriété ne les protège pas de la jalousie, et bientôt les deux hommes se lancent dans une tragique compétition, chacun mettant au point un numéro de téléportation. Quelle folie ont-ils osé commettre pour devenir le plus grand des magiciens ?

 

 Mon ressenti :

Je ne connaissais pas du tout l’auteur quand j’ai commencé ma lecture, il m’avait « juste » été chaudement recommandé (tellement que j’avais reçu Le Prestige dans le cadre d’un swap). Dès le début de ma lecture j’ai été ravie car quelques pages m’ont suffit pour voir que j’aimais beaucoup le style de Christopher Priest et que la lecture me procurait un grand plaisir. Que l’histoire plaise c’est très bien mais qu’en plus la lecture du texte soit un régale, c’est parfait ! Le livre est découpé en 5 parties, narrées par des personnages différents. Le lecteur n’a aucune difficulté à s’adapter à cette variété de narrateurs, car l’écriture change brutalement, rendant concret ce changement de personnage. Le texte va partir du présent avec la rencontre du descendant d’Alfred Borden avec celle de Rupert Angier, puis nous allons faire un voyage dans le passé à travers l’histoire d’Alfred Borden, suivi d’un saut dans le présent, d’un retour dans le passé avec l’histoire de Rupert Angier et enfin retour au présent avec le dénouement. La trame narrative est très intéressante car l’on va vivre l’histoire des deux grands magiciens et de leur relation à travers le point de vue de chacun. Chaque partie pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses et donne envie d’avancer plus vite dans la lecture. Et l’on finit par arriver au terme du récit. Le style est alors encore très différent et donne l’impression de se retrouver dans un roman fantastique du XIXème siècle. L’ambiance est pleine de mystère, un peu lourde et l’on se prend à frissonner.

Andrew Weasley (descendant de Borden) et Kate Angier sont des personnages secondaires. Ils servent plus de prétextes pour découvrir leurs aïeux. Ce sont les personnages des magiciens qui sont passionnants. Alfred Borden va présenter son métier avec passion, cet homme semble habité et son discours n’est pas toujours très cohérent. Rupert Angier en comparaison semble très calme et est plus facile à apprécier. Nous apprendrons moins de la magie à travers son récit, mais plus de l’humain. Son récit fait revoir celui de Borden sous un tout autre jour. Mais peut-on le croire à 100 % ?

Si je devais retenir un seul moment de cette lecture, j’aurais bien du mal car tout m’a plu. Peut-être un petit plus pour la fin et son ambiance si particulière.

Au final, cette lecture s’est avéré passionnante. L’élément fantastique y est subtilement dosé. Christopher Priest utilise une palette de styles différents qui plonge le lecteur au cœur de récit. J’en suis sortir ravie et la tête pleine d’interrogations.

 

D’autres avis chez : Ptitetrolle, …

 N°5   N° 21

Ce que cache ton nom de Clara Sanchez

ID :

Auteur : Clara Sanchez  – Edition LGF, Le livre de poche policier – Parution : 29/01/2014 – 475 pages – Prix : 7,60€ – Genre : policier

 Quatrième de couverture :

Sandra, une jeune femme d’une trentaine d’années, a décidé de venir s’installer dans un village isolé de la côte est espagnole. Un peu paumée, Sandra – qui vient de quitter un emploi qu’elle détestait et un homme qu’elle n’aimait pas mais dont elle attend un enfant – ne sait pas quoi faire de sa vie. Alors qu’elle passe de longues heures sur la plage, perdue dans ses pensées, Sandra fait la connaissance des Christensen, un couple d’octogénaires norvégiens installés dans le village depuis des années. Rapidement, le lien qui unie Sandra à ce couple devient plus qu’une simple amitié. Ils la prennent sous leurs ailes, décident de l’aider et la traitent comme la petite-fille qu’ils n’ont jamais eue. Mais un vieil homme tout juste débarqué d’Argentine, Julian, va venir perturber cette union fragile. Il révèle en effet à Sandra qu’il est un survivant du camp de Mauthausen, et que les Christensen ne sont ceux qu’ils prétendent être. Donnant au départ que peu de crédit à l’histoire de Julian, Sandra, étudiant les allées et venues de Karin et Fredrik et considérant leurs silences, finit tout de même par considérer le couple de Norvégiens sous un nouveau jour. Mais elle ne réalise pas encore que la fin de son innocence met sa vie en danger.

 

Mon ressenti :

L’auteur prend son temps pour installer histoire, présenter les différents protagonistes. Aussi j’ai eu un peu de mal à accrocher au début de la lecture. Passé une centaine de pages, je ne les ai plus comptées et j’e n’ai plus lâché mon livre tant qu’il n’était pas fini. Le suspens me tenait en haleine. Sandra avait alors découvert qui était les Christensen et travaillait avec Julian, ancien déporté, à les démasquer. Malheureusement la fin ne m’a pas convaincue. Un peu trop rapide, elle ne résout rien. Les méchants ne sont pas punis comme on le souhaiterait.

Cette fin, qui m’a laissé insatisfaite, révèle peut-être le plus, la qualité d’écriture de Clara Sanchez. En n’écrivant pas un happy end caricatural où « les gentils gagnent et les méchants sont punis », elle ancre son récit dans la réalité, dans le probable. Son ton est toujours juste et ne tombe jamais dans de la dénonciation basique des nazis. Elle dépeint avec justesse le mal au quotidien.

« Avant de connaître Karin, il ne me serait jamais venu à l’esprit que le mal prétend toujours faire le bien. Karin affectait toujours de faire le bien, et avait fait de même lorsqu’elle avait tué ou aidé des innocents. Le mal ne sait pas qu’il est le mal, tant que quelqu’un ne lui arrache pas le masque du bien. »

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Julian. Cet ancien déporté a traqué toute sa vie des « anciens » nazis. A l’aube de sa mort, il n’arrive pas à abandonner cette traque. C’est le personnage le plus humain du récit. Il est resté marqué par son internement et n’a jamais réussi à être totalement heureux. Sandra , elle, suit le mouvement. Elle est bien contente de se lier avec les Christensen au départ, pensant secrètement pouvoir devenir leur héritière. Son comportement est guidé par un intérêt très basique : l’argent. Son personnage m’a donc moins plu.

Au final, après un début laborieux je me suis passionnée pour l’aventure et les risques encourus par les héros. L’effet thriller a donc bien fonctionné, malgré une fin un peu décevante.

 

La Fille-Sortilège de Marie Pavlenko

 

ID :

Auteur : Marie Pavlenko – Éditions Le Pré aux clercs, collection Pandore – Parution : 11/03/2013 – 427p – Prix : 16 € – Genre : Fantasy, jeunesse

Quatrième de couverture :

« Six clans, six magies, six pouvoirs. Un destin. »
Six Clans dirigent la Cité. Chacun possède une Magie qui commande aux éléments ou aux êtres vivants. De leur union dépend l’équilibre. C’est pourquoi durant la Fête des Échanges, les adolescents sont soumis à des épreuves, en vue d’être initiés. Parce qu’elle a échoué, la jeune Érine est bannie, loin de sa famille et de son Clan. Condamnée à survivre dans la zone d’exil, elle va bientôt découvrir le sombre secret de la Cité. Et le terrible complot qui menace de la détruire.

 

J’avais adoré Le livre de Saskia, la trilogie écrite par Marie Pavlenko. J’ai donc logiquement craqué pour ce « one shot » qui dormait depuis dans ma liseuse. Heureusement Ptitetrolle est passée par là et m’a proposé de le lire dans le cadre de Livra2 pour pal’addict.

 

Mon ressenti :

Une fois de plus je me suis fait avoir en ouvrant un livre de Marie Pavlenko! Pourquoi ? Parce qu’en commençant un de ses livres le soir, vous n’êtes pas prêt de vous coucher… Il m’a suffit de quelques pages pour être embarquée dans l’aventure d’Erine. Le livre débute alors qu’elle est en plein travail, elle déterre des cadavres pour gagner sa vie. On ne sait pas alors qu’elle est sa vie, son passé… A travers elle, le lecteur découvre la structuration de la cité avec ses six clans et les hors clans. Une mécanique qui semblé bien huilée, mais qui va vite déraper. On se retrouve facilement pris dans les aventures d’Erine qui sont trépidantes jusqu’à la fin. Une fin surprenante, car l’auteur n’a pas choisi le choix le plus simple. Mais chut, je n’en dirais pas plus.
Je ne sais pas quel est le secret de l’auteur, mais ce livre se lit tout seul. La lecture est très fluide, sans que cela soit au détriment de l’histoire ou du cadre. Tout est très bien décrit. Et même si ce récit est classé en jeunesse, il est passionnant pour les adultes.

Il y a des personnages qui sont vraiment attachant comme Erine, mais aussi son protégé Arkadi. Erine a choisi de changer de vie, ce choix n’a pas abouti comme prévu, mais elle est forte et a réussi à faire face. Même si la vie est très dure, elle veille sur Arkadi, un autre hors clan. Lui a été banni par sa famille car il avait un bras difforme. Il m’a fait penser à un chaton abandonné, attachant et plein de vie. Mais chaton deviendra grand. Il y a encore de nombreux autres personnages, qu’on aura envie d’aimer ou de détester.

Je crois que le moment que j’ai préféré est le début du livre car c’est là que l’on découvre l’univers de cette cité et ses différents protagonistes. Je me suis immergée, j’ai découvert les rues, les ruelles en suivant Erine. J’ai imaginé les couleurs, les odeurs, j’ai voyagé.
Au final, une lecture passionnante, addictive. Mais attention, car il est très difficile de reposer ce livre. Seul regret, qu’il n’y ait pas de suite.

 

D’autres avis chez : Ptitetrolle, Lelf, LicorneDup, …

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