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Auteur : Daniel Pennac – Editions : Gallimard, collection Folio – Parution : 29/01/2015  – 78 pages – prix : 4,60 € – genre : contemporain, nouvelle

 

Quatrième de couverture:

« Quand je pense ! Quand je pense au sang d’encre que je me suis fait pour lui ! Quand je pense ! Quand je pense qu’à cause de ce clown j’ai failli larguer la médecine ! Quand je pense ! Quand je pense que mon coeur a cessé de battre dix fois dans la nuit ! » 

Cette nuit-là, le docteur Galvan trouva la foi, la perdit, la retrouva, la perdit à nouveau, et ainsi de suite car la nuit fut longue. Il fallait qu’il le raconte à quelqu’un. Désolé que ce soit vous.

 

Quelques mots :

J’étais une grande fan de Pennac, il y a longtemps, à la sortie de Au bonheur des ogres. Depuis j’avais un peu perdu de vue les publications de Daniel Pennac. Je remercie Livraddict et Folio de m’avoir permis de lire l’une de ses dernières parutions.

 

Mon avis :

Point de roman ici, mais une nouvelle. L’auteur nous fait partager la place de l’auditeur anonyme, du monologue de Galvan, aspirant urgentiste, il fût un temps. Dans ce petit texte, les chirurgiens vont se faire tailler un short avec brio. Pas un en réchappera, dans cette course au diagnostic digne d’un épisode du Dr House. Le rythme est effréné jusqu’à la fin, qui offre une chute inattendue.

Le texte est très bien écrit, rien à redire. Mais voilà, je n’ai pas accroché. Les sketchs ne m’ont pas fait rire et j’ai surtout relevé les incohérences de l’histoire, du genre : comment un patient pourrait feindre tous ces symptômes ? La presque toute fin à sauver  ma lecture, quand Galvan craque.

Si les diagnostiques font penser à Dr House, il n’y a malheureusement pas de personnage de sa trempe pour donner du caractère à cette histoire. Il y a certes le personnage de Galvan. Il m’est apparu très fade au début du texte, préoccupé uniquement par sa future carte de visite, son coup d’éclat à la fin de sa nuit de garde est venue redorer son blason. Mais il n’a pas suffit.

Pour conclure, malgré une très bonne écriture, je suis passée complètement à côté de ce texte. Quelques scènes amusantes, un final tonitruant, mais insuffisant.