Aquatilia, tome 1 : Le secret de Thelma de Bérangère Tosello

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Auteur : Bérangère Tosello – Edition : Bérangère Tosello – Parution : 18/08/2013- 392 p – Prix : 16,98€ – Genre : Fantasy

Quatrième de couverture :

Au cœur d’une immense cavité sous-marine demeure Aquatilia, paisible cité aquatique. C’est en ces lieux que des sirènes, hommes et femmes, vivent en toute quiétude, isolées du reste du monde. L’essence de leur vie d’immortels consiste en la méditation, à laquelle ils dispensent tout leur temps d’éveil. Les habitants d’Aquatilia ont pour but de visiter à distance d’autres lieux ou cités aquatiques par voyage astral, via leur âme. Tous travaillent avec le plus grand des plaisirs. Tous, à l’exception de Thelma. Depuis son plus jeune âge, cette sirène ne partage pas les mêmes envies que les autres et s’éloigne chaque jour, dans le plus grand des secrets, de sa cité sous-marine. Elle passe ainsi ses journées sur une petite île déserte qu’elle affectionne tout particulièrement. Cependant, à mesure que les jours défilent, le cœur de Thelma se ternit. Seule sur la plage, elle songe à une autre existence et n’assume plus ce secret qui la ronge au quotidien. Pourtant, l’idée d’abandonner Aquatilia, en particulier Artemus, son patriarche, et Dant, son ami, lui est impossible… Mais par une paisible matinée, tout bascule. Après avoir quitté sa chambre et regagné son île, Thelma fait une incroyable découverte… Le secret de la sirène sera alors plus que jamais menacé. Saura-t-elle malgré tout le préserver ? Et quel pourrait être le prix de braver ainsi l’interdit ?

 

 Lecture n° 1

Mon ressenti :

Je parlais il y a peu des bonnes ou mauvaises surprises, que pouvait avoir un lecteur en découvrant un livre. Là autant vous le dire, elle fût plutôt négative. J’ai trouvé le début du récit pas très bien écrit. Certes le livre est classé jeunesse, le texte peut donc être plus simple, mais il doit rester bien rédigé. L’écriture s’est ensuite améliorer et j’ai suivi avec plaisir l’histoire de la sirène Thelma pendant une cinquantaine de page. Puis le récit est devenu très pesant, avec des digressions qui n’apportait rien à l’histoire et qui faisait penser à du remplissage. J’ai donc attendu la fin pendant un bon bout de temps, histoire d’en terminer avec cette lecture.

L’histoire aurait pu être intéressante (la vie des sirènes dans les océans), bien que l’idée des sirènes en méditation pour découvrir d’autres sites, tous les après-midi me semble un peu bizarre. Mais vous l’aurez compris, le style ne m’a pas du tout plus.

Concernant les personnages, nous avons Thelma, l’héroïne sirène, qui s’en fiche de détruire son village sous-marin pour faire ce qu’elle veut … Bonjour l’exemple. Il y a Constantin le gentil pirate (qui aime bien le poisson apparemment). Il y a aussi le meilleur ami amoureux, le patriarche, mais surtout tout le village de sirène qui ont l’air d’être dopé au bonheur comme les teletubbies.

Au final, une très belle couverture pour une lecture qui s’est avérée pénible pour moi. Je n’ai pas du tout accroché à l’écriture et à l’histoire.

 n°12    n°3

Livra’deux pour palAddict : 7ème participation

 

Pour cette nouvelle édition du LDPA, Petitetrölle est ma binôme. Elle a répondu à l’appel et à la pub que m’a fait Licorne.

Un petit rappel sur le : Mais keskecé?

En binôme, chacun choisi dans la PAL de l’autre, trois livres :
* Qu’il a lu et aimerait faire découvrir à son partenaire
* Dont il aimerait avoir l’avis d’un ami
* Des titres qui vous interpellent pour leur résumé… 
Sur ces trois livres, vous en choisissez un et dans un délai imparti, vous devez le lire et en faire un avis.

Voici la proposition de Petitetrölle :

« – Fils-des-Brumes tome 1 : celui-là il faut vraiment que tu le lises, c’est une de mes trilogies préférées de ces dernières années 🙂 
– La Fille-Sortilège : j’ai eu un coup de coeur pour ce bouquin et j’espère que ça sera aussi le cas pour toi^^ 
– Des fleurs pour Algernon : un peu de SF avec ce petit bouquin très touchant que je te conseille ! 

Bonus, à lire seulement si ça te tente de le rajouter au défi, parce que j’avais envie de le mettre mais qu’il est trop simple parce que trop court : Death Note tome 1 « 

Bon je me tate encore ….. mais je penche pour Fils des brumes et lire Death note.

 

J’ai proposé : 

« Le dernier apprenti sorcier, tome 1 : Les rivières de Londres de Ben Aaronovitch : parce que je l’ai aussi dans ma pal et qu’il a l’air vraiment bien 
Le Pacte des Marchombres, tome 2 : Ellana : L’Envol de Pierre Bottero : parce que je l’ai lu, que c’est une lecture doudou qui se lit toute seule. 
Porcelaine de Estelle Faye : parce que je ne l’ai pas lu, il m’intrigue et j’aimerais avoir ton avis. « 

Ma binôme n’a pas encore fait son choix.

 

Bientôt les choix définitifs et les chroniques (on a quand même jusqu’au 30 avril 2014 pour les faire). 

Le mois de février sera le mois de Thomas Geha chez Book en Stock

Décidément j’ai pris mes quartiers chez Dup et Phooka, dont le blog est Book en Stock.

En février je/vous pourrais/pourrez poser plein de question à Thomas Geha, alors n’hésitez pas à venir (un petit clic sur le logo et vous y êtes!).

C’est maintenant que j’avoue que je n’ai encore rien lu de Thomas Geha!!! Alors je vais me dépêcher de dévorer Sous l’ombre des étoiles !

Nouvelles d’un Myrien de Sandra Moyon

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 Sandra Moyon – Editions Valentina (Fantasy) – Parution : mars 2013 – 384p – Prix : 18€ – Genre : Fantasy

Quatrième de couverture :

Tout commence avec une guerre. Une guerre qui, comme toutes les guerres, entraîne de terribles tragédies. Au départ, il y avait trois peuples souverains : les sorciers, les elfes et les myriens (nés de l’union entre sorciers et elfes) mais tout bascula lorsque Klenon, prince héritier du domaine des sorciers, embrassa le mal afin de régner en maître sur le monde.
Le peuple des elfes fut alors exterminé, victime de la haine et de la colère de l’homme le plus maléfique qui soit. Le sang mêlé des myriens devint à la fois salut et châtiment et ils furent ainsi épargnés de la mort mais, en retour, condamnés à l’asservissement éternel.
Deux cents ans plus tard, les sorciers règnent toujours en maître sur le monde et l’esclavage des myriens s’est encré dans les mœurs ainsi que les coutumes depuis bien longtemps…
Nouvelles d’un myrien est un roman conté par Luhan, jeune myrien de quatorze ans au service du fils de Monsieur et Madame Denoir, descendants de Klenon. A travers son journal, Luhan nous raconte son quotidien en tant que serviteur ainsi que ses nombreuses mésaventures, le conduisant dans des situations qu’il n’aurait jamais imaginées…

 

 2ème lecture

 Mon ressenti :

Quand on ne choisit pas un livre, on ne sait jamais à quoi s’attendre, il y a des bonnes et des mauvaises surprises. Ici elle fût plutôt bonne. J’ai tout de suite été emportée par l’histoire de Luhan. Le début du livre s’attache à expliquer l’histoire de son peuple, les Myriens. La lecture s’est avéré plaisante, quoi que parfois un peu trop scolaire à mon goût. Nous suivons ensuite ses aventures. On y retrouve les classiques de la fantasy : un héros malgré lui, une quête… et des surprises. Malheureusement le livre est bien trop court pour ce genre. L’histoire s’arrête alors que l’introduction est juste terminée, argh.

Quelques mots sur le style, il est très fluide, facile à lire. Il pourrait sans doute être lu en jeunesse car il n’est pas très complexe. 

Concernant les personnages, il y a principalement Luhan, l’esclave et son Maître, le fils Denoir. J’ai trouvé celui-ci particulièrement intéressant car il est tiraillé entre son éducation de « dominant » et ses sentiments personnels. J’ai apprécié au début le personnage de Luhan, mais il a fini par m’exaspérer à la fin. J’ai un peu l’impression d’avoir un double de Dobby l’elfe de maison (vous vous rappelez? Harry Potter.). Sa soumission tintée légèrement de rébellion s’avère fatigante à la longue.

Au final j’ai trouvé cette lecture sympathique, et facile à lire. Cependant, j’aurais aimé que certaines scènes soient plus développées et que l’histoire soit plus longue. 

 n° 11

La Horde du Contrevent de Alain Damasio

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Auteur : Alain Damasio – Edition : Gallimard, Folio SF – Parution : 15/03/2007 –  pages – Prix : 10,60€ – Genre : SF ou Fantasy

Quatrième de couverture :

 » Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueules, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime. « 

 

J’ai sauté sur l’occasion d’une lecture commune sur le Cercle d’Atuan pour m’attaquer à ce monstre de la SFFF française. Il me fallait un peu d’accompagnement pour me lancer et je n’ai pas regretté.

Mon ressenti :

Le début du livre est déconcertant, quand on regarde les premières pages, il y a des lettres à droite à gauche…. Un problème d’impression ? Non, l’effet du vent, le cadre est posé, pas d’introduction, on rentre directement dans le sujet, le vent omniprésent. Le lecteur ne doit pas se laisser déstabiliser par le nombre de personnages, désignés pas des symboles. On s’y habitue vite et le temps de les mémoriser, le marque page fournit avec le livre est là pour nous appuyer. Le début du livre nous en met plein la figure comme une bonne rafale de vent en bord de mer, mais je me suis rapidement demandé ce qu’il allait bien pouvoir se passer pendant 700 pages, car franchement des gens (une « Horde ») qui remontent face aux vents (qui « contrent »), ça va quand c’est la nouveauté mais plus longtemps… Verdict : eh bien il est possible de d’écrire un livre sur des gens qui remontent face aux vents et qui reste passionnant pendant 700 pages !
A quoi cela tient-il ? A l’écriture de Damasio bien sûr. Si elle semble complexe au départ du fait de la richesse du vocabulaire, du nombre des personnages, des différents types de vent, des différents postulats utilisés, on se rend vite compte que le texte se lit facilement, résultat d’une étrange alchimie. Et si vous aviez peur de vous endormir sur vos lauriers, l’auteur saura vous réveiller en changeant de forme de narration. Mais cela peut s’avérer surprenant. J’ai d’ailleurs eu un peu de mal entre le chapitre 13 et le 14, où j’ai été obligée de revenir en arrière pour vérifier qu’il ne manquait pas un chapitre.

Damasio transporte ses héros dans de nombreux univers différents qui vont présenter autant de rebondissement : des plaines arides, une flaque géante, une ville dans le ciel, un enfer de froid, de glace et de dénivelé, un cratère, des prairies…

Une des forces de ce livre réside dans la richesse de caractère de ses personnages. J’ai particulièrement apprécié Caracol, sorte de philosophe saltimbanque du vent pas forcément facile à suivre (même pour ses compères puisque Larco lui dit à un moment qu’il n’y comprend rien à ses échanges avec un ami philosophe…). Je ne saurais dire si j’aime Golgoth ou pas. Ce qui est sûr c’est que le chef de la horde est très énigmatique et à un sale caractère. Les personnages de la horde sont là dès le départ, adultes, présentés comme faisant partie du décor. Aussi j’ai beaucoup apprécié apprendre des choses sur leur enfance des membres de la horde, enfin si on peut appeler ça une enfance.

Des détails m’ont fait sourire dans ce livre assez dur, comme la présence de la loutre, un animal kawaï dans ce monde atroce. Ou encore le décalage qu’il y a quand trois membres de la Horde se retrouve dans une salle de classe, alors qu’eux n’ont pas eu ce type d’enfance.

Par contre je n’ai pas du tout aimé la fin. Bien entendu, elle ne correspond pas à ce que l’on aimerait, ça serait trop facile autrement, mais cette fin n’en est pas une. Elle ne résout rien, laisse énormément de questions en suspens. Elle laisse comme un goût d’inachevé.

Au final, un livre prenant, surprenant, une écriture unique qui vous fera faire un beau voyage entre poésie et âpre combat. Mais une lecture qui me laisse un sentiment ambigu entre génial et remboursé, à cause de la fin.

 

D’autres avis chez : Blackwolf, Jae-Lou, RoseLhisbei, Tigger Lilly, Naufragés Volontaires, Vert, Hilde, Kissifrott, Lhorkan

 

 n°19    N°4