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Auteur : Kristen Britain – Traduit par Claire Kreutzerger – Edition : Milady – Parution : 22/08/2008  – 528 pages – Prix : 22,40 € – Genre : fantasy

 

Quatrième de couverture :

Karigan G’ladheon, jeune fille éprise d’aventure, s’enfuit après avoir été exclue de son école pour avoir défié en duel le fils d’un gouverneur de province. Elle croise alors un Cavalier Vert, l’un des légendaires messagers du roi qui lui demande dans un dernier souffle de porter un message à son souverain. Sans même prendre connaissance de la missive, elle fait le serment de la remettre en mains propres, scellant ainsi son destin, car elle est soudain magiquement investie de la mission qu’elle vient d’accepter : devenir un Cavalier Vert. Dès lors, traquée par des assassins au service d’un mystérieux sorcier, Karigan ne peut compter que sur sa fidèle monture et les mystérieux pouvoirs qu’elle va se découvrir.

 

Mon avis : 

Vive les opérations Bragelonne et ses ebook à 0,99€ ! Le seul problème c’est que parfois souvent ils restent faire dodo dans la liseuse. Heureusement l’opération Destockage de pal est là et parmi les deux titres proposés par ma binôme Bea, j’ai privilégié l’ebook (histoire de diminuer cette longue liste de belles aux bois dormant livresques).  J’avoue qu’en le commençant, je n’avais pas en tête l’histoire, ayant peu entendu parler de ce livre. Ce qui est pas mal en fait, car la surprise était totale.

L’histoire démarre de façon assez classique, notre héroïne Karigan quitte son école sur un coups de tête. Elle va être témoin de la mort d’un cavalier vert (une sorte de messager avec de super pouvoirs) et se retrouve à assumer la mission de celui-ci, à savoir porter un message au roi. A partir de là, les obstacles s’enchaînent, les méchants la poursuivent et Karigan va faire preuve de beaucoup de courage et d’ingéniosité. Une trame qui reste là encore très classique. Et je dirais que c’est le cas jusqu’à la fin, mais que ce n’est pas gênant. Car au final j’ai dévoré ces 528 pages sans les voire passer (oui c’était du numérique donc je n’ai eu à supporter le poids du livre), en étant emportée par le récit, toujours à me demander ce qui allait se passer, à m’inquiéter pour les personnages…

La structure générale ne va pas révolutionner le monde de la fantasy, certes. Mais Cavalier vert est très bien écrit. toutes les parties de l’histoire s’enchaînent à merveilles, il n’y a pas de couac dans le récit… Je dirais que c’est une lecture très confortable, car on peut se laisser emporter par le texte, rien ne vient stopper notre lecture (à part l’horloge qui montre que le temps passe et que arghhh il est tard!!!). En plus il y a aussi de l’humour, ce qui ne fait pas de mal.

L’univers déployé est bien construit. La magie est bien dosée, elle n’est pas omniprésente. J’ai beaucoup aimé la relation des cavaliers verts au chevaux, j’ai comme l’impression qu’il nous reste beaucoup de chose à découvrir à ce niveau là. Certains éléments ne sont pas sans rappeler d’autres livres, par exemple le fameux mur qui protège le monde de la forêt maléfique du voile noir (un mur infranachissable… tiens tiens) ou encore justement ces cavaliers qui m’ont furieusement fait penser aux Hérauts de Valdemar.

La galerie de personnages est très variée et permettra à chacun de trouver un favori. Même si je pense que Karigan  a un potentiel séduction assez élevée. Dans le trio gagnant on peut ajouter sans mal les soeurs sorbiers (des sorcières un brin farfelues) et le jeune roi Zacharie. Les méchants sont des vrais méchants qu’on a envie de voir rater leur complot infernal (MOUAHAHAH, désolée c’est sorti tout seul). Bref, là encore nul besoin de réfléchir, juste se laisser porter et ça fait parfois sacrément du bien.

Vous l’aurez compris, j’ai vraiment apprécié cette lecture. Certes la trame du récit est très classique : une quête initiatique, un monde où la magie disparaît peu à peu, un méchant aux pouvoirs magiques très important qui veut dominer le monde… mais l’histoire fonctionne très bien. Le rythme du récit est géré de mains de maître, il n’y a pas d’accroc dans la trame narrative, bref ça se lit tout seul. . Je dirais bien vivement le tome 2, mais je l’ai déjà lu….

 » Elle pouvait presque entendre ses tantes énumérer ses tares. « Irresponsable », dirait tante Gretta. Tante Brini ajouterait : « Entêtée ». « Impulsive », la déclarerait tante Tory. Tante Stace résumerait le tout d’un mot : « G’ladheon », et les tantes hocheraient toutes la tête d’un air entendu, signifiant leur unanimité. Karigan rejeta vivement une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle ne pouvait s’empêcher d’approuver l’appréciation de ses tantes. On aurait dit qu’elle faisait toujours les mauvais choix, le genre de choix destiné à la fourrer dans le pétrin. »

D’autres avis chez : Samlor

n°45