Festival Zone Franche à Bagneux et Tea Time’s book show

Tout un programme pour ce samedi 23 février 2013 où je suis partie à l’attaque de la capitale, pour visiter un nouveau festival (enfin nouveau pour moi) et rencontrer d’autres fan de lecture de Livraddict dans le cadre du Tea time’s book show (ou TTBS pour les habitués).

En fait ça a commencé la veille, par une soirée aux Caves alliées, où les éditions Asgard, Lokomodo, Les lucioles et Midgard organisait une soirée de dédicace. Bar fort sympathique ma foi. j’y ai croisé Frieda M. et j’ai eu le plaisir de passer la soirée avec Marmotte et deux de ses amis.

 

Le samedi, rendez-vous à midi à Bagneux!

J’avoue avoir suivi des filles qui parlait de Neil Gaiman dans le RER pour trouver la salle où avait lieu le Festival. C’est bien planqué et on ne s’attend pas à le trouver perdu au milieu de  nul part. Très rapidement j’ai retrouvé mes acolytes de forum et c’était parti pour la balade. Notre petit groupe a grossi au fur et à mesure, au final il y avait : Ptitetrölle, Marion JB, Plumeline, Marmotte rongeuse de livresHarmony petite sorcière (et son inconnu) et Blackwolf (le gars).

Le thème était cette année Bouillon de sorcière. C’est le sieur Joyeux Drille qui m’a expliqué que le thème changeait chaque année, cette année le fantastique, l’année suivante science-fiction ou fantasy (je n’ai pas retenu l’ordre).

 

La déco était à fond dans le thème :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y avait plein de maison d’édition et certaines avaient fait de sacré effort sur leur stand, comme les Editions du chat noir.

 

 

 

Il y avait également des expos, comme celle sur l’archéo fiction, avec un vampire dans le cerceuil… (ce n’est pas une contrepeterie :-D)

J’ai beaucoup flâné, j’ai fait une rafle de marque page (n’est-ce pas Ptitetrölle), mais j’ai été très sérieuse pour les achats de livres.

 

 

 

 

 

J’ai donc ramené Les anges ont la dent dure de Sophie Jomain (c’était prévu, je l’avais commandé). Sophie Jomain est adorable, elle n’était pas prévue en séance de dédicace, mais elle a quand même pris le temps de m’en faire une très jolie.

 

 

 

 

 

J’ai craqué pour un beau livre : Memories of Retrocity – Le journal de William Drum de Bastien Lecouffe Deharme.

 

 

 

 

Ce salon est très sympathique, l’ambiance est convivial, j’espère bien y revenir l’année prochaine.

 

 

Le programme étant chargé nous sommes repartis vers Paris (on a croisé Lelf et Herbefol au passage), direction les librairies Gibert… Une découverte pour moi, la taille mais surtout le choix de livres d’occasion au milieu des livres neufs. J’ai donc craqué pour 49 jours de Fabrice Colin et Jane Yellowrock tueuse de Vampire de Faith hunter. Rose nous y a rejoint.

 

 

Quel plaisir d’aller dans une librairie avec d’autres qui comme vous, trouve ça normal d’y passer une heure (et pour certain beaucoup plus de temps 😉 !

S’en est suivi un petit détour par Starbuck (miam), puis l’apéro à la Vénus noir « qui a vu s’asseoir et boire Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, François Villon et bien d’autres » et nous!!! Séances de déballages de livre : récupération, échange prêt. Je suis repartie avec Apocalypsis tome 1 de Eli Esseriam, que m’a prêté Plumeline.

La journée s’est terminée au resto où j’ai pu me gaver de flammekueche.

En conclusion : une super journée, de super rencontres (des synonymes de super?), j’essaierais de venir aux prochaines éditions du TTBS car c’est trop chouette! (ça change de super et ça rime presque).

 

La tour des damnés de Brian Wilson Aldiss

Quatrième de couverture :

En 1968, Brian Aldiss imagine une expérience aux proportions babyloniennes pour mesurer les effets de la surpopulation.

 

L’histoire :

La quatrième de couverture étant assez brève, je vais la compléter par un texte issu de la présentation du livre sur le site internet des éditions Le passager clandestin : « Début du XXIe siècle. La terre semble avoir résolu ses problèmes de surpopulation et de famines. Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, s’il n’y avait « la Tour ». Mélange de plastique, de béton et d’acier, le fameux édifice – dix niveaux de cinq étages chacun – a été érigé en Inde en 1975 dans le cadre d’une expérience. À l’origine, 1 500 volontaires – dont 500 couples – de moins de 25 ans y furent introduits afin d’étudier le comportement d’individus soumis au confinement. 25 ans plus tard, 75 000 personnes pullulent à l’intérieur. Le conditionnement a si bien fonctionné que personne ne semble vouloir sortir, ni même imaginer qu’une autre réalité extérieure soit possible. Pourtant, un certain Thomas Dixit est chargé de mesurer l’intérêt de poursuivre l’expérience de La Tour. »

 

Mon ressenti :

Le début du livre est très prenant car le lecteur se retrouve plongé dans la vie de la tour. On commence par la tour à la fin, une fois vidée de ses habitants, puis l’auteur revient en arrière et nous plonge dans le quotidien des habitants durant l’expérience. Cela rend les conditions de vie, la surpopulation encore plus marquants. La suite est tout aussi intéressante, le lecteur va pouvoir observer les interactions entre une personne de l’extérieur et ces habitants vivant dans un milieu confiné. Par contre la fin est un peu décevante car elle se situe trop tôt dans le déroulement des événements.

Le style de l’auteur est très efficace puisqu’en quelques mots il arrive à nous faire visualiser les conditions de vie dans cette tour infernale ou encore à nous faire comprendre les sentiments des personnages. Il est, de plus, très agréable à lire.

Difficile de parler d’un personnage en particulier, ils sont nombreux, reflet de la multitude qui peuple la tour. Les personnages de l’extérieur Dixit et Crawley sont bien entendu plus détaillés, puisqu’ils ont un rôle important à jouer dans l’avenir de la tour. Mais je garde une certaine affection pour cette multitude grouillante et anonyme.

J’ai particulièrement apprécié le début du livre, quand la vie dans la tour nous est présentée, que le décors est planté et qu’en même temps nous pouvons lire les réflexions d’une des personnes du dehors, Dixit. Je n’ai pas aimé les passages où l’auteur expliquait que cette expérience avait pu être menée sur des hindous, car du fait de leur religion ils acceptaient leur destin. Ceci dit « les races blanches » (dans le texte) en prennent aussi pour leur grade. 

Voilà un texte bien cours, mais riche en idées et réflexions sur la société (l’éthique et la science, la capacité d’adaptation de l’homme, ou encore les problèmes de compréhension entre personnes ayant des modes de vie différents). J’en ai vraiment apprécié la lecture,d’autant plus que la mise en page est très agréable. Par contre j’ai regretté que l’auteur n’aille pas plus loin dans ses réflexions et ne prennent pas en compte la réinsertion des habitants de la tour une fois sortie de celle-ci. De plus les réflexions de l’auteur sur les Hindous  m’ont dérangée. Je salue la présentation et notamment la « synchronique du texte » à la fin du livre qui introduise l’auteur et présente l’écriture du texte dans son contexte. C’est un vrai plus.

 

Merci à Babelio et aux éditions Le passager clandestin qui m’ont permis de découvrir ce livre dans le cadre d’une opération Masse Critique.

 

 

Mes lectures de février

Un mois de février sous le signe de la Fantasy, mais pas que. Beaucoup de styles différents et beaucoup de chroniques faites ou à venir.

La mort noire, tome 5 des Haut Conteurs de Olivier Peru et Patrick Mc Spare : pour aller à la chronique il suffit de cliquer sur le titre. 16

Ainsi naissent les fantômes de Lisa Tutlle : 18

Pluto T1 de Naoki Urasawa & Osamu Tezuka : à noter le premier manga qui me plaît vraiment. 17

Kara Gillian, tome 1 : La marque du démon de Diana Rowland : de la bit-lit qui tire plus sur l’Urban fantasy. Les idées sont bonnes. J’aurais plus adhéré si l’auteure ne s’était pas sentie obligée de nous coller une scène de culcul dès le début (en plus après elle s’abstient). 16

La maison de Londres de Lydie Blaiziot : 15

Pas ce soir Charline Quarré : la chronique arrivera bientôt. Cette lecture m’a chamboulée, alors difficile d’écrire et peur de se souvenir des émotions. 18

Sianim, tome 3 : Le voleur de dragon de Patricia Briggs :  fidèle lectrice de Patricia Briggs j’ai continué la série de Sianim, même si elle me plaît moins que les aventure de Mercy Thomson. Le tome 3 est mieux que les deux premiers. On reste sur de la Fantasy facile et gentille.16

Le nom du vent, Chronique du tueur de roi T1 de Patrick Rothfuss : 18

Attraction céleste de Virginie Goevelinger : 8

Le nom du vent, Chronique du tueur de roi T1 de Patrick Rothfuss

Quatrième de couverture :

J’ai libéré des princesses. J’ai incendié la ville de Trebon. J’ai suivi les pistes au clair de lune que personne n’ose évoquer durant le jour. J’ai conversé avec les dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels. J’ai été exclu de l’Université à un âge où l’on est encore trop jeune pour y entrer. J’y étais allé pour apprendre la magie, celle dont on parle dans les histoires. Je voulais apprendre le nom du vent.
Mon nom est Kvothe.
Vous avez dû entendre parler de moi.

Un homme prêt à mourir raconte sa propre vie, celle du plus grand magicien de tous les temps. Son enfance, dans une troupe de comédiens ambulants, ses années de misère dans une ville rongée par le crime, avant son entrée, à force de courage et d’audace, dans une prestigieuse école de magie où l’attendent de terribles dangers et de fabuleux secrets…
Découvrez l’extraordinaire destin de Kvothe : magicien de génie, voleur accompli, musicien d’exception… infâme assassin.
Découvrez la vérité qui a créé la légende.

Quelques mots complémentaires sur l’histoire :

Kote est au aubergiste qui cache bien son jeu. Il s’avère être Kvothe héros de légende. Nous allons découvrir son histoire à travers le récit qu’il en fait.

Mon ressenti :

Il m’a fallu, quoi? Vingt pages? Même pas. Pour être entraînée définitivement dans l’histoire. heureusement que j’avais une dizaine d’heure devant moi dans le week-end car je l’ai lu quasiment d’une traite. Si le début est entraînant, le reste du livre n’est pas en reste et après 600 pages j’avais encore parfois les mains moites, je me mordais les lèvres en me demandant ce qui allait arriver. Une belle réussite de l’auteur que de tenir le lecteur en haleine plus de 700 pages.

Grâce à quoi? L’histoire rondement menée, amenée petit à petit. On suit les aventures de Kvothe à travers le récit qu’en fait Kvothe lui-même.Les rebondissements sont distribués avec parcimonie et tombent toujours justes.Bien entendu c’est le style de l’auteur qui mène le tout. Son écriture est fluide et n’est pas encombrée par des tonnes de détails inutiles comme cela peut parfois être le cas dans des romans épiques de Fantasy. Parfois le récit frôle  la poésie, pour mon plus grand plaisir.

Comment résister à Kvothe? A travers le récit le lecteur le suit depuis l’enfance. On assiste avec impuissance aux drames et injustices qu’il subit. On aimerait l’aider. Mais toujours sa ténacité reprend le dessus, signe d’un avenir qui ne peut pas être anodin. J’ai hâte de lire les tomes suivant pour en savoir plus sur son élève et aide à l’auberge. Qui est-il vraiment comment est-il arrivé là? Il y a bien sûr un personnage féminin mais je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler d’éventuels lecteur. Elle aussi est captivante et bien mystérieuse. Et des méchants il y en a, qu’on a envie de détester immédiatement comme Ambrose, élève de l’université, égocentrique, riche, méchant malveillant… A bas le méchant!

S’il ne fallait retenir que quelques passages ce serait bien difficile.Peut-être quand Kvothe s’apprêt à quitter Tarbean et qu’il reprend sa vie en mains. Un grand moment d’audace fait basculer la balance dans le bon sens pour qu’il puisse passer de miséreux à une apparence plus respectable. il y a tellement de moment ou la situation semble désespérée et où Kvothe s’en sort, que j’aime un peu tous cela. Si je devais en supprimer? Facile : la disparation de ses parents.

Vous l’aurez compris, Rothfuss est un bon conteur et manie toute les ficelles pour nous proposer un récit entraînant, palpitant. Je brûle de connaitre la suite des aventures de Kvothe!

 Session 14 : roi